mardi 11 août 2015

Un homme triste à en mourir


Il a perdu son sourire.
Il s'étouffe quand il tente de rire.
Il a d'ailleurs oublié ce que ça veut dire.
C'est un homme triste à en mourir.
Qui ne sait plus s'attendrir.
Que plus rien ne parvient à adoucir.
Seul bien plus qu'on ne saurait dire.
Il n'arrive plus à s’ébahir.
La chance n'a fait que le fuir.
Il a fini par se dire.
Que Dieu a oublié de le bénir.
Que tout ce qu'il touche fini par moisir.
Qui se laisse dépérir...
Jusque dans l'espoir d'en périr.
D'ailleurs il aimerait tant en finir.
Et à tout jamais s'endormir.
Il a perdu son sourire.
Il s’étouffe quand il tente de rire.
Il a d'ailleurs oublié ce que ça veut dire.
C'est un homme triste à en mourir.
La vie n'a fait que le trahir.
Et même si ses erreurs il pouvait les définir.
Le karma s'acharnait à vouloir le punir.
Avec malice et un sadique grand plaisir.
Jamais personne n'a tenté de le conquérir.
Par amitié de le découvrir.
Ou par amour de le chérir.
Seulement rien que de le détruire.
A l'état de néant le réduire.
Au point de comprendre la nature du mot anéantir.
Alors il a commencé à faiblir.
Il n'a même plus la force de maudire.
Son bonheur est un défunt et lointain souvenir.
Il se cachait souvent pour gémir.
Personne n'eu tenté de le secourir.
Il a bien sur essayé de réagir.
De ce dire que cela pourrait être pire.
Que le tableau ne pouvait pas encore se noircir.
Que les ténèbres ne pouvaient plus encore s'assombrir.
Que son désespoir il saurait contenir.
Qu'il y aurait de la lumière dans l'avenir.
Mais sans y parvenir...
Car ce n'est ni un roc ni un menhir.
Il n'est ni grand est fort comme l'aventurier Moundir.
Qui saurait droit se tenir sans jamais défaillir.
Ni insensible à la douleur comme les fakirs
Il a perdu son sourire.
Il s'étouffe quand il tente de rire.
Il a d'ailleurs oublié ce que ça veut dire.
C'est un homme triste à en mourir.
Il n'en peut plus de subir.
D'entendre ses propres soupirs.
Il s'est résolu à ne plus avoir de désirs
Il a oublié que même la fleur fanée peu à nouveau fleurir.
Oublié que le temps fini toujours par s'éclaircir.
Son existence le fait trop souffrir.
Il se déteste à s'en haïr.
Son image le fait vomir.
Persuadé que sa vie ne pouvait pas s'embellir.
Il s'est mit à réfléchir...
Au-delà de la limite qu'il ne fallait franchir.
Il est temps pour lui de partir.
Et de ne jamais jamais revenir.
Il a perdu son sourire.
Il s’étouffe quand il tente de rire.
Il a d'ailleurs oublié ce que ça veut dire.
C'est un homme triste à en mourir.
Il est temps pour lui de partir...

Emmanuel Buriez 2015.
Que la vie vous berce.

jeudi 17 avril 2014

Relève-toi

Tu as subit une défaite 
Cela arrive parfois
On ne peut pas gagner toujours
Mais il ne faut pas non plus perdre toujours

Telle en est la dure loi
Tu es tombé
Peut-être t'es-tu fais mal
Peut-être t'es-tu blessé
Tu peux pleurer
Tu peux crier

Cela restera banal
Mais surtout tu ne peux pas te lamenter

Tu ne peux dire dire que la vie t'accable
Tu es le seul à pouvoir t'aider
Comme à chaque fois
Tu prendras une profonde inspiration 
Puis tu te relèveras
De tes blessures tu guériras
Peut-être que se sera lent
Peut-être ton allure sera chancelante
Mais finalement tu te tiendras debout
Tu te tiendras droit
Et même si tu es un peu hésitant
Ton regard sera déterminé
Tu retrouveras tes points d'appui
Ton équilibre sera ferme et stable
Et tes cicatrices te rappelleront comment lutter
Tu retourneras dans le combat
Tu te remettras à défier les épreuves 
A relever les défis
Que te lance la vie
Car pendant toute sa durée se sera ainsi
Tu remporteras des batailles 
Tu remporteras de grandes victoires 
Que tu ajouteras aux précédentes
Tu tireras des leçons de tes échecs passés
Et peut-être même qu'un jour tu seras capable d'en rire
Tu subiras d'autres défaites
Elles seront peut-être pires
Sans aucun doute d'autres seront moins blessante
Tu tomberas encore
Et tu te relèveras oui toujours et encore
Car tu n'a pas le choix
Rester au sol pour te reposer
Ceci est fortement déconseillé tu pourrais y prendre gout 
Si tu restes face contre terre 
Et que tu oublies de te fixer les étoiles comme objectifs 
Si tu les perds de vue 
Si tu oublies que ta place est à leur sommet
Et que tu finis par penser que tu n'es pas fait pour gagner
Que les victoires n'arrivent qu'aux autres 
Que tu n'es pas assez fort
Plus jamais tu ne pourras te relever
Tu en ressortiras peut-être fatigué
Peut-être finiras-tu dégoûté, blasé, épuisé
Mais tu seras plus expérimenté
Et lorsqu'à ton terme tu arriveras
Tu te souviendras
Tu te souviendras le prix que tu as payé
Pour toutes les victoires que tu as décrochées
Certaines pas très chère et d'autres qui t'auront ruiné
Précipité au fin fond des catacombes
J'espère que tu comprends mes métaphores
Tu connaîtras le chemin tu t'y sentiras en sécurité
Tu arpenteras le chemin en toute sérénité
Cependant prend garde, ton attention tu ne devras pas relâcher
Peut-être vas-tu encore vaciller trébucher sans tomber
Et arrivera un jour ou plus rien ne pourras jamais
Te faire plier, te faire tomber
Je vais conclure par une morale
Comme le faisait la fontaine pour ses fables 
Surtout n'oublie jamais
La vie est un combat
Et si tu tombes
Relève-toi
Nelson mandale a dit
La plus grande victoire de l'homme n'est pas de ne jamais tomber
C'est de se relever une fois tombé.


Paroles : Emmanuel Buriez 
Tous droits réservés



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Emmanuel Buriez

jeudi 13 février 2014

L'enfant m'a raconté

L'enfant m'a raconté que ce matin il faisait beau
Le soleil brillait mais il ne faisait pas trop chaud
L'enfant m'a raconté qu'il venait de se réveiller
Que l'odeur du poisson il sentait
Et que toute la maison il embaumait
L'enfant m'a raconté que sa maman il venait d'embrasser
Qu'elle l'avait tendrement enlacé
Celle-ci préparait le petit-déjeuner
Il lui demanda s'il pouvait aller jouer
Elle lui laissait beaucoup de liberté
Car son seul enfant énormément elle l'aimait
Dehors les palmiers il respirait
Sur les bords de la grande plage de sable blanc
Des hommes étaient en train de pécher
L'enfant m'a raconté que c'est à ce moment
Que le malheur avait décidé de frapper
Toujours au moment ou personne ne s'y attendait
Le silence venait soudainement d'être brisé
Car dans le petit village d'Arcahay
Des rebelles venaient d'entrer
A tout va, ils ont ouvert le feu
Sur tout ce qui bougeait
L'enfant m'a raconté que par terre il s'est jeté
Qu'au dessus de sa tête les balles éclataient
Que les balles de plomb ne l'avaient pas touché
Lorsque les rebelles s'étaient éloignés
Très lentement il s'était relevé
L'enfant m'a raconté qu'il était terrifié
Il courut jusque sa maison sans s'arrêter
Car c'est là que sa mère était restait
Lorsqu'il arriva tout essoufflé
Il ne put que constater
Que le destin ne l'avait pas épargné
Son corps par des balles était criblé
Une odeur de sang et de brulé
Dans la maison se répandait
Ses chairs avaient était déchirés
De son sang elle était en train de se vider
L'enfant m'a raconté que sur sa mère il s'est penché
Celle-ci le regarda dans les yeux
L'enfant m'a raconté qu'elle lui dit
" Je t'en supplie mon fils soit heureux" -
Avant qu'elle ne l'ai quitté
L'enfant dit à sa maman
" Je t'aime maman "
Et dans un souffle elle lui répondit
" Mon fils moi aussi "
Puis ses yeux se sont fermés
Très loin d'ici elle s'en est allé
Ces quelques minutes à jamais l'avait changé
Sa maman ont la lui avait enlevé
Les rebelles l'avait tués
Sa maman qu'il adorait
Il s'était mis à pleurer
Et longtemps après que le soleil ne se soit couché
L'enfant m'a raconté qu'il avait continué à hurler
Et que quand elle fut enterrée
Retrouver ses assassins il s'était juré
La haine et la colère de lui s'était emparé
Il avait décidé de s'engager dans l'armée
Même si officiellement les enfants n'étaient pas recrutés
Ont lui donna à manger
Très vite ont lui appris à tuer
Et il tenait son fusil avec fierté
Le nombre d'homme qu'il avait tué
Ouvertement il s'en ventait
Car l'enfant m'a raconté
Qu'un jour peut-être celui qu'il tuera
Peut-être que se sera
Celui par lequel sa maman fut tuée
Je bien tenté de l'en dissuader
Mais au loin maintenant je le voyais
Il s'en est allait
Et probablement d'autres gens il a tué...
L'enfant m'a raconté l'enfant m'a confié
Que sa mère lui manquait
Et qu'il aurait voulu qu'elle continue à le guider
Car c'est seulement un enfant qu'il était...


Paroles : Emmanuel Buriez 
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Emmanuel Buriez

samedi 1 février 2014

Allons combattant

Allons combattant...
Par delà les vents...
Combattre ces géants...
Nos ennemis si malveillants...
D'un enthousiasme virulent...
Et leur sourire de caïman...
Si grand, si terrifiant...
Partons d'un fier élan...
Faisons en sorte de rester vivant...
Lentement mais surement...
Marchons bien en rang...
Ni chef, ni commandant...
Chacun sur l'autre veillant...
Et en ce jour de printemps...
Le ciel s'assombrissant...
Nous ferons couler le sang...
Et peut-être qu'un jour venant...
Alors que nous aurons atteint un âge vieillissant...
Peut-être même serions-nous devenus des vétérans...
Et qu'alors nous aurions eu des descendants...
Qui en parleront encore dans 100 ans...
Écrivant sur notre histoire des romans...
Au nom de nos futurs enfants...
Pour aujourd'hui et pour longtemps...
Jetons-nous à cœur battant...
Face à l'intrus nous envahissant... 
Allons combattants...
Par delà les vents...
Combattre ces géants...

Paroles : Emmanuel Buriez 
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Emmanuel Buriez

jeudi 30 mai 2013

On s'était dit à demain soir


Refrain :
On s'était dit au revoir
Et tout simplement à demain soir
Car demain soir on devait se revoir


Tu m'avais tendrement embrassé
Le soleil venait de se lever
J'ai déposé un fougueux baiser
Sur tes lèvres colorées
soigneusement habillé, fraichement maquillé
De ton parfum la pièce était parfumé
te regardant t'en allant en souriant
A mon tour je partais gaiement
deux jours se sont écoulés
Le soir commençait peu à peu à s'installer
Il était convenu que je vienne te chercher
L'heure tournait et peu à peu ma joie s'intensifiait
A l'idée de te revoir je m'impatientais
Et plus l'heure avançait
Plus je m'impatientais
Le rendez-vous a 17H00 était fixé
Mais 17H00 depuis longtemps était passé
Et à l'heure ou tu aurais du arriver
Tu ne t'es pas montrée...


Refrain :
On s'était dit au revoir
Et tout simplement à demain soir
Car demain soir on devait se revoir


De moi tu t'étais éloigné
Un entretien professionnel a honorer
Une séance photo à Rio De Janeiro
Deux jours seulement
Mais même pour si peu le temps semblait bien lent
Il était tellement rare que l'on soit séparé
Peut-être avais-tu décidé de rester
Ton vol avait peut-être été simplement retardé
Ton avion n'avais pas atterrit
Sur l'aéroport de Paris Roissy
Avec moi d'autres personnes attendaient
Aucune nouvelles ne nous avait été données
Et tu ne m'avais toujours pas rappelé
Et lorsque je t'appelais
Je tombais désespérément sur messagerie


Refrain :
On s'était dit au revoir
Et tout simplement à demain soir
Car demain soir on devait se revoir


Un monsieur de l'aéroport est venu nous parler
Il nous a dit qu'il avait quelque chose à nous expliquer
Il s'est présenté comme un service parallèle de sécurité
Et lorsqu'il a commencé à s'exprimer
Le monde s'est écroulé
Le temps s'est fracturé
Et les gens se sont mis à pleurer
Ma vie s'est écroulé
Car il venait calmement de nous expliquer
Qu'au milieu de l'océan ton avion s'est écrasé...



Paroles : Emmanuel Buriez 
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